dans nos racines

Le potassium: Son effet sur la sévérité de l'anthracnose

Le potassium (K) est le deuxième élément le plus utilisé par les plantes et il a été démontré qu’il augmente la résistance aux chaleurs dans les graminées à gazon de zones tempérées (Cool Season Grasses).  Des études récentes sur l’anthracnose (causé par Colletotrichum cereale) ont démontrées qu’une fertilisation équilibrée qui contient à la fois de l’azote et du potassium réduisait sensiblement la sévérité de cette maladie comparativement à d’autres sources d’azote.  Cependant, l’effet d’une fertilisation potassique sur la sévérité de  l’anthracnose n’est toujours pas clair.

L’étude dirigée par Dr Charles Schmid  en 2012-2013 à l’Université de Rutgers tentait de déterminer si le potassium et/ou la source de K ainsi que le taux d’application auraient un effet quelconque sur l’incidence de l’anthracnose.

Dans cette étude, ils ont utilisé plusieurs sources de potassium (ex : chlorure de potasse, nitrate de potasse, carbonate de potasse et sulfate de potasse).  Toutes les sources ont été appliquées à des ratios N:K de 1:1, 2:1 et 4:1.  Un contrôle sans potassium et un autre sans azote (avec potassium 1:1) ont été ajoutés aux essais.  Tous les traitements ont été faits à tous les 14 jours avec 0.1 lb de N (excepté le contrôle sans azote) à partir du 24 avril, et ce, jusqu’au 1er novembre pendant 2 ans (2012 et 2013).

Dans les deux années, les traitements qui ont reçu de l’azote et du potassium en même temps, avaient moins d’anthracnose que les applications qui n’avaient que de l’azote ou que du  potassium, peu importe la source et le taux de potassium.  En 2012, peu de différences ont été détectées entre les sources et taux de potassium.  Cependant, en août 2013, les plus forts taux de potassium (1:1 et 2:1) avaient moins d’anthracnose que le faible taux (4:1).  Fait intéressant, la fertilisation en potassium seulement avait moins de maladie que la fertilisation en azote seulement, et ce, dans les 2 années de recherche.

Référence : Charles J. Schmid et Al., Plant Biology, Rutgers University  (2013)

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